Je voudrais être avec vous en ce moment. Je suis moi-même fils d'immigrés, partis à la recherche d'un meilleur avenir. Il y a eu des moments où ils se sont retrouvés sans rien, jusqu'à souffrir de la faim; les mains vides mais le cœur plein d'espérance. 

Je remercie mes frères évêques et les agents pastoraux qui me représentent devant vous. Ils sont le visage d'une Eglise mère qui marche avec ses fils et ses filles, dans lesquels elle découvre le visage du Christ et, comme Véronique,  avec bienveillance, offre soulagement et espérance dans la via crucis de la migration. Je vous remercie pour votre engagement auprès de  nos frères et sœurs migrants qui représentent la chair souffrante du Christ, lorsqu'ils sont contraints d'abandonner leur terre, d'affronter les risques et les vicissitudes d'un chemin difficile, ne trouvant pas d'autre issue. 

Frères et sœurs migrants, n'oubliez jamais votre dignité humaine. N'ayez pas peur de regarder les autres dans les yeux, car vous n'êtes pas du rebut, vous faites vous aussi partie de la famille humaine et de la famille des fils de Dieu. Et merci d'être réunis ici.

Que Jésus vous bénisse et que la Sainte Vierge veille sur vous. Et s'il vous plaît, n'oubliez pas de prier pour moi. 

Fraternellement,

François